Le Junkers 52

Basé sur le besoin d’un avion de transport, le Junkers 52, en ce début de seconde guerre mondiale, a déjà un long passé derrière lui.

En effet, son premier vol a eu lieu en 1930. Il a donc, avant de devenir un avion de transport militaire, une carrière d’avion civil, exploitée par de nombreuses compagnies.

Sa structure en tôle ondulée est une révolution pour l’époque et lui apporte une robustesse inégalée. Construits à plus de 4800 exemplaires, il souffrait d’un manque de vitesse (malgré ses 3 moteurs) et ne disposait que d’un armement limité. Aussi ses chances étaient faibles face aux chasseurs alliés.

Nombre d’appareils furent donc abattus lors des missions. Son point fort résidait dans la capacité à décoller de pistes courtes et sommairement aménagées.

Pour la petite histoire et démontrant bien l’efficacité de ces appareils, l’armée de l4AIR suisse utilisa 3 de ses appareils jusqu’en 1980.

Modèle : Junkers Ju 52 Envergure : 29.25 m Longueur : 18.90 m Hauteur : 5.53 m Motorisation : 3 moteur BMW 132A-3 Puissance totale : 3 x 725 ch Armement : 2 mitrailleuses de 12.7mm Charge utile : 1500 kg Poids en charge : 10500 kg Vitesse maximale : 277 km/h Plafond pratique : 5900 m Distance franchissable : 1000 km Equipage : 4

Les Sous marins Allemand : U-Boot

En ce début de seconde guerre mondiale, l’Allemagne a encore foi dans ses navires de surfaces, comme les cuirassés Bismarck et Tirpitz. 

Mais quand l’amiral Donitz succède a l’amiral Reader a la tête de la Kriegmarine, il relance la construction des sous marins. Ceux-ci seront utilisés dans « la bataille de l’atlantique » pour essayer de couper les voies de ravitaillement entre l’Angleterre et les Etats-Unis. C’est alors la seule voie possible pour faire parvenir l’armement mis aussi le ravitaillement alimentaire. Il est donc vital pour les anglais de maitriser cette voie de communication. Les Allemands développent alors la technique de la « meute de loups ». Des qu’un sous marin repère un convoi, il envoi un message et tous les sous marins dans le secteur convergent pour attaquer le convoi. Les résultats font que des convois de 30 ou 40 navires ont des pertes allant parfois jusqu'à 30%.

Les alliés déployèrent de nombreuses techniques pour combattre les sous marins, notamment le sonar. Les sous mariniers Allemands eurent beaucoup pertes, et l’on estime que 3 sous marinier sur 4 ne revint jamais a sa base et 743 sous marins furent détruits ou coulés sur un total de 1154 construits.

Les sous marins Allemands ont pris une telle part dans la seconde guerre mondiale que Winston Churchill a écrit que la menace des U-boote était la seule chose qui le faisait douter de la victoire finale des Alliés

La marine de surface Allemande

Au début de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne aligne de grands navires de guerre, notamment le Bismarck et le Tirpitz. Ces deux navires étaient les successeurs des navires de classe « Baden » construits depuis 1917 ; Sur le plan général, ils possédaient le même arrangement d'artillerie en quatre tourelles de 380 mm, (ce qui constituait un armement considérable pour l’époque), une longueur supérieure de 60 mètres et déplaçant près de 20 000 tonnes de plus que leur prédécesseurs. 

Ces deux navires furent les modèles d’une nouvelle classe de navires, les « cuirassés rapides » L’autre innovation technique de ces deux navires était leur largeur, exceptionnelle à cette époque. Cela en faisait d’excellente plate forme de tir même en cas de forte mer, capable d’atteindre des objectifs. 

En 1940, le Bismarck était le cuirassé le plus moderne, le plus rapide et le plus puissant. Il devint vite de ce fait la cible privilégiée des alliés, et notamment des Anglais qui déployèrent contre lui la moitié de leur flotte… 

Ces deux navires furent coulés, le Bismarck lors d’une bataille navale mémorable en 1941 et le Tirpitz en 1944 dans les fiords de Norvège, ou les bombardiers Lancaster et Halifax lancèrent contre lui des bombes de 10 tonnes… 

Les caractéristiques de ces navires Déplacement 42 300 t. standard -52 600 t. Pleine Charge Dimensions 248 m long, 36 m large, 10,60 m de tirant d'eau Machines 3 hélice, 3 turbines Brown-Boveri, 12 Chaudières Wagner.138 000 cv. Vitesse maximale 29 noeuds Blindage Ceinture 317, pont 50, caissons antitorpilles 44, tourelles 362, blockhaus 356 mm Armement 4 x 2 canons de 380, 12 de 150 (6x2), 8 x 2 de 105, 8 x 2 de 37 et 12 de 20 mm AA, 4-6 avions Equipage 2 600.

Le Heinkel He111

Au début de la seconde guerre mondiale, le Heinkel He111 fut le bombardier le plus efficace. Prévu et présenté à l’ origine comme un avion de transport, il fut utilisé pour l 1ere fois pendant la guerre d’Espagne.

Toutefois, les allemands pensèrent que rien ne pourrait résister à des flottes de bombardiers moyens, et ils négligèrent l’armement défensif. Lors des combats aériens, le Heainkel He111 était une roie facile pour  les Spitfire et les hurricanes. En effet ils n’avaient que très peu d’escorte. Seuls l’habilité de pilotes et la robustesse de la conception de l’avion leur permettaient de rentrer à la base. 7300 appareils furent fabriqués, et beaucoup furent utilisés pour tracter des planeurs.

Modèle : Heinkel He 111H-16
Envergure : 22.60 m
Longueur : 16.39 m
Hauteur : 4.00 m
Motorisation : 2 moteurs Junkers Jumo 211F-2
Puissance totale : 2 x 1350 ch
Armement : 1 canon de 20mm 6 mitrailleuses (1 de 13 mm et 5 de 7,9 mm) 3250 kg de bombes Poids en charge : 14000 kg
Vitesse maximale : 435 km/h
Plafond pratique : 8500 m
Distance franchissable : 2060 km
Equipage : 5

Le projet d’invasion de l’Angleterre.

En ce début de seconde guerre mondiale, les allemands voulaient envahir l’Angleterre. Pour cela, un plan avait été préparé, le plan « Seelöwe ». A la fin de la campagne de France, et alors que les anglais avaient refusé les pourparlers en vue d’une paix, les allemands avaient prévus pour que les plan réussisse que :

1. Les forces navales anglaises doivent être anéanties ou incapables d'intervenir.
2. La menace aérienne doit être supprimée.
3. Les défenses côtières doivent être détruites.
4. L'élimination des sous marins pour favoriser les troupes d'invasion.

L’opération devait avoir lieu le 17 septembre 1940, mais Hitler la repoussa après l’invasion de la Russie, persuadé que les anglais demanderaient alors la paix. Ce plan devait être la conclusion de la Bataille d'Angleterre.

Toutefois, beaucoup d’experts s’accordent pour dire que le plan comportait de graves lacunes, notamment dans les capacités de franchissement (les allemands n’avaient pas de barges de débarquement..), mais aussi dans le nombre réduits de navires a opposés aux forces navales anglaises, mais aussi que les troupes aéroportées nécessaires a ce genre d’opérations n’étaient pas suffisantes.

Le plan, fut définitivement abandonné en 1943, la guerre ayant pris une tournure bien différente des plans…

Le Messerschmitt Bf 109

Il fut le chasseur le plus répandu dans la Luftwaffe pendant la seconde guerre mondiale. Il fut un chasseur mythique, aux qualités indéniables. Il était léger, rapide, avec des lignes pures et racées. Le Bf 109 restera comme l'un des plus grands chasseurs à hélices jamais construits.

La construction en grande série commencera en 1939, avec le Bf-109 E (E pour Emil) équipé du nouveau DB-601 de 1.100 ch. Ses petites dimensions, sa rapidité et sa maniabilité exemplaire faisaient de lui un superbe chasseur. Sa construction était assez simple, ce qui sera un atout durant une guerre.

Ce chasseur était supérieur à grand nombre de chasseurs allié, comme le Hurricane de la RAF. Par contre, il était considéré comme inférieur aux Spitfire MkI et MkII de l'époque. En 1940, pendant la bataille d'Angleterre, les Bf-109E escortent les bombardiers allemands qui attaquent le sol britannique. A partir de 1941, sa domination est moins nette en occident, mais il domine le front est et le théâtre méditerranéen. La version la plus aboutie était le Bf 109 G (Gustav), armée de deux mitrailleuses de 7.19mm et d’un canon de 20mm, il pouvait voler a 650 km/h, franchir une distance de 850 km et avait un plafond de vol de 12000 mètres. Les derniers Bf voleront jusqu’en 1958 en Espagne.

Le Stuka

Stuka est l'abréviation du mot allemand « Sturzkampfflugzeug » ce qui peut se traduire en Français par « avion de combat en piqué ». Ce nom désigne l'ensemble des appareils allemands ayant été utilisés à des fins d'appui-sol rapproché et bombardement en piqué. En France, cette abréviation fut rendue célèbre au début de la seconde guerre mondiale. Les populations civiles conservent un tres mauvais souvenirs de cette période ou, sur les routes encombrées ils connurent la terreur particulièrement traumatisante qu'infligeait le bombardier en piqué. Les Stukas sont, avec les divisions de chars, des armes qui ont rendu possible « la guerre éclair ». Pourtant, au commencement, personne ne comprenait comment un avion pourrait plonger a la verticale sur son objectif, sans dévier de sa route…

Bien que ce fût la meilleure façon de placer une bombe au but, comme d'éviter l'interception par la chasse adverse ou la DCA, l'attaque en piqué soumettait pilote et appareil à des phénomènes physiques à la limite du supportable. C’est l’utilisation du Stuka (modèle JU-87) qui permit cette réussite, car, avant l'invention de cette avion, le bombardement consistait a approcher la cible en vol horizontal, ce qui permettait a la chasse et a la DCA d’abattre nombre d’avions avant d’arriver sur les objectifs.

Sa vitesse maximum était de 410 km/h, il était équipé de deux mitrailleuses de 7,92mm, Une bombe de 500kg et quatre de 50kg. La motorisation était assurée par un Junkers Jumo 211J-1 de 12 cylindres en V inversé de 1410 chevaux. Environ 5700 exemplaires furent construits.

Il fût employer la première fois par la légion Condor pendant la guerre civil Espagnol. Il était également équipé d'une sirène qui se déclenchait au moment ou l'avion piquai, cela avait pour but d’effrayer les populations civils et les soldats adverse.