mardi 4 octobre 2011

La vie au quotidien

Seconde Guerre Mondiale

Durant les jours sombres après la défaite et l’arrivée des troupes allemandes en ce début de seconde guerre mondiale, les préoccupations de la vie quotidienne font vite leurs retours. Il faut continuer à manger, à se vêtir, à se chauffer…

Pour cela, le gouvernement distribue des octobre 1940 les « tickets de rationnement ». La population se voit définie en 7 groupes :

  • Catégorie E: Enfants des deux sexes  âgés de moins de 3 ans. 
  • Catégorie J1: Enfants des deux sexes âgés de 3 à 6 ans révolus. 
  • Catégorie J2: Enfants des deux sexes âgés de  6 à 12 ans révolus. 
  • Catégorie J3 : les jeunes de 13 à 21 ans ainsi que les femmes enceintes 
  • Catégorie A: Consommateurs de 21 à 70 ans  ne se livrant pas à des travaux de force. 
  • Catégorie T: Consommateurs de 14 à 70 ans se livrant à des travaux pénibles nécessitant une grande dépense de force musculaire. 
  • Catégorie C: Consommateurs de 12 ans et sans limite d'âge se livrant personnellement aux travaux agricoles 
  • Catégorie V: Consommateurs de plus de 70 ans dont les occupations ne peuvent autoriser un classement en catégorie C. 
Pour faire simple, voila ce que représente une ration quotidienne pour un français de cette époque :
  • 250 grammes de pain, 
  • 25 grammes de viande, 
  • 17 grammes de sucre, 
  • 8 grammes de matière grasse
  • 6 grammes de fromage. 
Il faut aussi savoir que, souvent, ces produits de bases font défauts, et que les tickets deviennent donc inutiles…

Bien sur, de telles conditions ne pouvaient que favoriser le marché noir et nombreux furent ceux qui profitèrent de cette période pour gagner de l’argent… Pour la plupart des français de cette époque, le « système D » consiste à cultiver à domicile tout ce qui était possible, dans des bacs sur les balcons, dans les cours, rebords des fenêtres etc.

Des légumes qu’il est rare de trouver aujourd’hui sur nos marchés ont nourris pendant 5 ans des millions de français, comme le topinambour et le rutabaga, laissant de nombreux souvenirs a toute une génération.

Pour la « petite histoire », les tickets de pain ne disparurent pas après la seconde guerre mondiale en France, mais seulement en 1949 !

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