Le pays est exsangue et les bras manquent pour, a défaut de reconstruction, au moins reprendre les activités « normales ». Nos soldats se retrouvent dans des camps de prisonniers (Oflag et Stalag) aux 4 coins de l’Europe, certains en France, d’autres aux confins de la Pologne…
Fort heureusement, la France a signée la Convention de Genève sur les droits des prisonniers de guerre, et les allemands se comportent envers eux avec un « respect » plus ou moins marqué. Les gardiens de camps de prisonniers sont, dans la plupart des cas, âgés ou inaptes au combat, beaucoup d’entre eux ayant déjà subis la guerre en 1914 – 1918, ne sont pas trop durs avec les prisonniers. Les conditions de vie ne sont, certes pas, idéales mais n’ont rien de comparable avec les camps d’extermination.
Les rares cartes postales de la Croix Rouge ont bien du mal ne pas distendre les liens entre les familles. De plus, les prisonniers doivent travailler (dans le secteur agricole, mais aussi dans certaines usines..) et sont soumis à un régime alimentaire qui deviendra, avec le temps, de plus en plus restreint, l’Allemagne manquant de nourriture, rendant les conditions de vie plus que difficile. Cependant, il faut noter que 80 000 prisonniers s’échapperont de leur camps entre 1940 et 1942, et que 51 000 ne reviendront jamais d’Allemagne, emportés par les maladies, les bombardements, les actes de guerre ou disparus a tout jamais sans que l’on puisse savoir ce qu’il leur est arrivé…
Comme partout dans le monde, il y eu des idylles entre allemandes et prisonniers français, mais il est difficile de les quantifier. Certains disent que des prisonniers français ne sont jamais revenus car ils ont recommencé une nouvelle vie en Allemagne….
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